L'action sur soi,
c'est la
pénitence.
La Révélation d'Arès n'appelle pas pénitence le remords, mais le bien
intérieur comme dynamique opposable au
mal,
lequel n'est irrémédiable qu'autant qu'on le croit irrémédiable.
Qu'un
nombre croissant d'humains — le
petit
reste — pratiquent l'amour, le pardon, la paix, retrouvent
la liberté et
l'intelligence
spirituelle, et, outre que chacun d'eux se donnera une
âme,
la grâce et le salut personnel, ils feront de génération en génération
reculer le mal. C'est sous la pénitence des hommes que, pour finir, la
bête
mourra.
La
bonté est le plus souvent invisible, muette, pas payante
socialement, c'est quand même elle qui, au bout du temps, vaincra la
souffrance et même la mort, parce qu'être bon, c'est
retrouver
l'image
du Créateur.
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L'humanitaire...
très
bien! D'ailleurs plus d'un Pèlerin d'Arès s'y donne aussi,
mais ce qui le
caractérise, c'est l'effort personnel de changer sa vie
en bien. Les hommes de bien seront plus
forts que le système, ses seigneurs et sa loi qui partiront
avec la pluie et l'air.
Le pénitent, c'est l'homme
du temps qui vient.
Il redonnera
le monde aux hommes.
Dès
maintenant l'homme bon acquiert un ascendant, peu visible
mais réel, sur
le mal local comme universel. D'où viennent
les miracles quand, ici et là, il s'en produit? De la
discrète radiation de la bonté.
On se crée une âme et on se sauve
des
ténèbres de
ce
monde et de l'autre en pratiquant le bien, croyant ou non en Dieu.
Avoir
foi et bonté ensemble est magnifique, mais si la foi
manque, la
bonté personnelle sauve. Dans La Révélation
d'Arès
faire a remplacé croire.
Le
Pèlerin d'Arès n'est pas un saint — le
Père seul est Saint —, n'est
pas à l'abri des coups, mais pour lui "Trop bon, trop bête"
n'a pas de sens spirituel. La bonté n'est pas passivité qui
aide à
supporter la
misère terrestre et gagner le paradis. Passivité et paradis n'existent
pas dans La Révélation d'Arès. Acquérir le bien, c'est affaiblir le
mal et le vaincre au bout du temps.